Me faire dépister… J’y cours!

« Un dépistage organisé du cancer du col de l’utérus se met en place en France et devrait être généralisé en 2018. Ce programme public est annoncé, lundi 23 janvier, dans un numéro du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) entièrement consacré à ces tumeurs, qui touchent environ 3 000 femmes par an sur le territoire et entraînent plus d’un millier de décès. Parallèlement, l’Institut national du cancer mène une vaste campagne de communication à l’occasion de la Semaine européenne de prévention et de dépistage du cancer du col de l’utérus, du 22 au 28 janvier.
Ces tumeurs féminines présentent la particularité d’être en grande partie évitables par deux stratégies complémentaires : d’une part, les frottis cervico-utérins qui permettent de déceler – et donc de traiter – des lésions précancéreuses et des cancers à un stade précoce ; d’autre part, la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV). Transmis par contacts sexuels, ces virus constituent en effet le principal facteur de risque des cancers du col utérin.
Pratiqué de longue date dans un cadre individuel, le dépistage par frottis a permis, depuis les années 1980, de réduire sensiblement la fréquence des tumeurs du col, et la mortalité qu’elles induisent. Mais les pratiques sont loin d’être optimales.
D’abord, comme le soulignent François Bourdillon, directeur général de Santé publique France, et Norbert Ifrah, président de l’Institut national du cancer, dans leur éditorial du BEH, ce dépistage individuel laisse de côté près de la moitié de sa cible.
Alors que le frottis est recommandé tous les trois ans chez les 25 à 65 ans, soit 17 millions de femmes en France, 40 % n’en font pas régulièrement.
A l’inverse, d’autres femmes en font trop souvent, tous les ans. Une étude a par ailleurs montré que plus d’un tiers des jeunes femmes de moins de 25 ans ont eu un frottis, alors que ce n’est pas recommandé à cet âge. De plus, quand cet examen était anormal, les médecins pratiquaient une recherche de papillomavirus, pas plus recommandée à cet âge.
Une « positivité [au HPV] conduit à proposer l’exérèse par conisation [une ablation par intervention chirurgicale], geste qui n’a rien d’anodin puisqu’il peut être responsable d’accouchements prématurés ou de fausses couches », regrettent les éditorialistes du BEH.
Dès 2007, le Haut Conseil de la santé publique a souligné la nécessité d’organiser le dépistage des cancers du col utérin, comme c’est le cas pour ceux du sein et du côlon-rectum. Cette stratégie a été inscrite dans le plan cancer 2014-2019.

Une expérimentation a été menée dans treize départements. Les résultats, publiés dans le BEH, sont « très encourageants » estiment les professeurs Bourdillon et Ifrah. « Le taux de couverture global du dépistage a été amélioré de 12 points, pour atteindre 62 % de la population cible. Toutefois, il faut noter une très grande variabilité selon les départements, allant de 41,6 % à 72,5 %. Les jeunes femmes (moins de 35 ans) se font davantage dépister que les plus âgées (60-65 ans) », résument-ils.
Au total, 5 125 lésions précancéreuses de haut grade, 55 tumeurs in situ et 323 cancers invasifs ont été dépistés.
Une évaluation médico-économique a également confirmé l’intérêt du dépistage organisé. Il permet de réduire l’incidence des cancers du col utérin de 13 % à 26 %, avec des gains d’espérance de vie.
Le cahier des charges national du programme sera publié fin 2017 pour une généralisation effective en 2018. Reste à savoir s’il réussira à toucher les femmes qui ne faisaient pas le dépistage individuel. »

extrait de l’article « le dépistage du cancer du col de l’utérus sera systématisé en 2018 » – 23/01/17 – Le Monde 

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La vitamine D du nouveau-né en question…

Après leur naissance, des millions de nourrissons et d’enfants jusqu’à 5 ans reçoivent de la vitamine D. Mais pourquoi? La question se pose et peut inquiéter les parents suite à la mort le 21 décembre d’un nourrisson de dix jours après qu’il a reçu une dose d’Uvestérol D, contre la carence en vitamine D.

Cette vitamine est importante à tous les âges. Sa fonction principale est « d’augmenter la capacité d’absorption de l’intestin du calcium et du phosphore », est-il expliqué sur le site de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Cette absorption permet « d’assurer une minéralisation optimale des tissus minéralisés, notamment os, cartilage et dents » et « de contribuer au maintien des concentrations plasmatiques du calcium et du phosphore ».

 

Le dosage dépend de l’alimentation de l’enfantsoleil-enfant

On trouve de la vitamine D dans quelques aliments, en particulier les poissons gras. L’exposition au soleil reste le meilleur moyen de faire le plein de cette vitamine. Selon une étude américaine publiée en 2003, 10 à 15 minutes d’exposition tous les jours en juin, juillet, août pourraient suffire à acquérir la quantité suffisante de vitamine D pour toute l’année.

Les nourrissons ont besoin d’être supplémentés en vitamine D, faute de pouvoir être exposés au soleil et d’acquérir cette vitamine via leur alimentation. Sans cette supplémentation, l’enfant risque de développer un rachitisme qui peut conduire à des déformations, des fragilités osseuses et des retards de croissance.

 

Mode D’administration

Ce médicament, qu’on administre avec une pipette doseuse, doit être donné avant la tétée ou le biberon, l’enfant doit être assis et pas allongé… En fait, c’est souvent en maternité que ça se passe, parce que ce sont des traitements initiés dès la naissance, et que c’est au personnel en maternité d’expliquer aux jeunes mamans comment faire en sorte que leur bébé puisse prendre cette pipette. Ce n’est pas toujours facile.

Les pipettes-doseuses en question.

Tant que le nourrisson ne fait que téter, on ne peut pas lui donner de médicament à la cuillère ou en comprimé ou gélule. On recourt alors à la pipette doseuse, introduite dans la bouche, ou au flacon compte-gouttes. Dans ce dernier cas, on fait tomber les gouttes sous la langue ou on les dilue dans un peu de liquide. De nombreux médicaments courants (Doliprane, antibiotiques…) ont une présentation avec pipette doseuse destinée spécifiquement aux nourrissons. « Nous n’avons pas de raison d’être inquiets pour les autres médicaments qui s’administrent avec une pipette« , a affirmé la ministre de la Santé Marisol Touraine sur RTL, en raison de modèles de pipettes différents et d’une texture de médicament également différente.

 

Ainsi, jusqu’à 18 mois, comme le rappelle la Société Française de Pédiatrie, de la vitamine D est donnée quotidiennement aux nourrissons. Le dosage dépend de l’alimentation de l’enfant. Le lait infantile est souvent enrichi en vitamine D contrairement au lait maternel. De 18 mois à 5 ans, deux doses trimestrielles en novembre et en février doivent être données, toujours selon les recommandations de cette Société.

 

Pour Noël… Demandez une écharpe de portage!

Pourquoi porter ?96170710_o

Il y a plein de bonnes raisons de se mettre au portage :

Tout d’abord, porter son enfant libère les bras et, dans notre société individualiste, sans vie communautaire, où les parents se retrouvent la plupart du temps seuls à la maison avec leurs enfants sans personne pour les seconder,  le portage peut être une aide précieuse. Pouvoir vaquer à ses occupations quotidiennes tout en répondant aux besoins de bébé permet aux parents de prendre confiance dans leur capacité à s’occuper de leur(s) enfant(s) tout en assurant le quotidien (cuisine, ménage, jeux avec les aînés, jardinage, courses au magasin, loisirs, …), particulièrement si on se met rapidement au portage sur le dos. Cela permet de diminuer les sources de stress pour tout le monde. C’est une solution gagnant/gagnant pour gérer le quotidien avec un ou plusieurs enfants.

Certains parents portent même ainsi leur bébé en travaillant. Les assistantes maternelles, auxiliaires de puériculture, infirmières, sages-femmes, … peuvent aussi porter dans le cadre de leur métier.

 Le portage est tout terrain : ruelles pavées, trottoirs, passages étroits, escaliers, sentiers de promenade, plages de sable et de galets, neige, foule, transport en commun,… Porter son enfant est idéal pour se promener et se déplacer avec aisance ! Certains parents se passent même complètement d’une poussette (dans ce cas, le portage offre même une dimension économique et écologique très intéressante).

 Le portage est bon pour le bébé car il apporte de nombreux bienfaits dans sa maturation physique et son développement général.

C’est aussi beaucoup de plaisir : avoir son bébé blotti contre soi est un sentiment très agréable, tant pour lui que pour celui qui le porte. Beaucoup de mamans disent retrouver les sensations de la grossesse et les papas peuvent goûter à cette douce proximité.

 

Les bienfaits du portage

Dès la naissance

  • Continuité naturelle avec la grossesse (notion de continuum).
  • Permet au nouveau-né une adaptation en douceur à son nouvel environnement, favorise la stabilité de ses fonctions vitales et de sa température.
  • Favorise la maturation du bébé à terme, comme du bébé prématuré (notion de gestation « externe » suite à une immaturité à la naissance ayant augmenté au cours de l’évolution de notre espèce, afin que la tête de plus en plus volumineuse des bébés puissent encore passer le bassin de plus en plus étroit des mères).
  • Permet un peau à peau discret, le repos de la mère (que ce soit elle qui porte ou le père)
  • Favorise l’attachement entre la mère et son enfant, ainsi que l’allaitement.
  • Facilite la digestion et l’évacuation de l’air dans le système digestif, diminue les problèmes de reflux.
  • Détente et bien-être, sentiment de sécurité, confiance (donc moins de stress et moins de pleurs, moins de coliques).

 

imagesca8ce4tuAu cours du développement de l’enfant

  • Stimulation de la tonicité musculaire.
  • Bon développement des hanches et de la colonne vertébrale.
  • Stimulation du système vestibulaire (orientation par rapport à la verticale et équilibre).
  • Stimulation en douceur de tout le système sensoriel.
  • Découverte de l’environnement, du monde et des relations sociales avec un sentiment de sécurité
  • Stimulation de la curiosité, observation et imitation.
  • Intégration du bébé facilitée dans la famille et participation à la vie quotidienne.
  • Développement de la confiance et de l’estime de soi.

Pour les parents

  • Sentiment de compétence avec leur bébé.
  • Le parent, bien que connecté physiquement à son enfant, est moins centré sur lui mentalement et l’intègre plus facilement à ses activités quotidiennes : ils sont ensemble, mais chacun est autonome.
  • Liberté de mouvement et d’action.
  • Bras libres pour la vie quotidienne et familiale, voire pour le travail (commerçants, agriculteurs, travail à la maison, …).

Plaisir, bien-être, proximité, détente… lancez vous dans l’aventure du portage!

(extrait du site http://www.portersonenfant.fr)

Mieux comprendre le lien d’attachement père-enfant…

20160513-mieux-comprendre-lien-attachement-pere-enfantLes études sur l’attachement portent souvent sur la relation mère-enfant et peu s’attardent sur le lien qui se développe entre un père et son bébé. Des chercheurs de l’Université de Montréal ont donc voulu mieux comprendre les particularités de l’attachement père-enfant.

Les résultats préliminaires de l’étude ont été présentés lors du 84e congrès de l’ACFAS qui se tient à Montréal cette semaine. Carole Gagnon, étudiante au doctorat à l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal, a analysé comment des enfants âgés de 12 à 18 mois réagissaient lorsque l’un de leurs parents s’absentait temporairement. Ce type d’expérience est utilisé couramment pour évaluer la relation d’attachement parce qu’elle cause un léger stress à l’enfant.

La chercheuse a ainsi remarqué que les tout-petits ne réagissaient pas de la même façon au retour de leur père qu’à celui de leur mère. En effet, les enfants avaient plus souvent un comportement détaché avec leur père. Par exemple, ils poursuivaient leur jeu sans réagir à son retour, s’éloignaient de lui ou évitaient les contacts visuels. Avec la mère, les enfants manifestaient davantage de colère en raison de son absence. Ils pouvaient donc la repousser à son retour ou résister à se faire prendre.

Selon Carole Gagnon, la relation d’attachement est composée de deux pôles : celui de la proximité et celui de l’exploration. « L’enfant recherche la proximité de sa figure d’attachement en situation de stress, mais il reprend son exploration quand il est réconforté, explique la chercheuse. D’après nos résultats, l’enfant aurait une tendance vers la proximité avec sa mère alors qu’avec son père, il pourrait y avoir une tendance qui reflète davantage l’exploration. »

« D’autres études ont montré que le père s’engage davantage dans des interactions physiques et stimulantes avec l’enfant, ajoute Carole Gagnon. Le père incite en effet l’enfant à prendre des initiatives, à explorer et à s’aventurer. Le père serait donc davantage associé au pôle de l’exploration qui est aussi celui du développement de l’autonomie. »

Des études indiqueraient également que l’attachement ne se développe pas de la même façon avec la mère et avec le père. Par exemple, des chercheurs ont remarqué que la sensibilité du père aux besoins de son enfant n’a pas un impact aussi important sur le lien d’attachement que la sensibilité de la mère. « Ces résultats soulèvent l’importance de s’intéresser à une expression différente de la sensibilité chez la mère et chez le père, souligne Carole Gagnon. Nos prochaines études pourront alors nous aider à mieux comprendre comment se développe le processus d’attachement père-enfant. »
Kathleen Couillard (article du 13 Mai 2016)

1an… déjà!

Nous allons bientôt souffler la première bougie du cabinet…

Il y a un an, le 17 novembre, nous nous lancions dans la grande aventure du libéral! un véritable challenge pour nous, qui venions du monde hospitalier…

 Nous avons quitté les salles d’accouchement…et pourtant nous continuons d’accompagner les couples dans la naissance de leur vie de parent… 

Nous avons découvert que notre métier ne s’arrêtait pas aux trois jours passés à la maternité… Il nous permet aussi de guider les femmes dans leur nouvelle vie de maman… de les conseiller, de les écouter.

Et pas seulement…

Notre véritable rôle de sage-femme est d’être là, à chaque étape d’une vie de femme…l’adolescence, la formation du couple et la découverte de sa sexualité, le désir ou non d’être mère, la maternité, la parentalité, la ménopause…Une femme qui se sent tout à fait en place dans sa féminité,  traversera ces moments avec plus de légèreté.

Voilà le nouveau chemin que nous avons choisi de suivre…

vous accompagner au coeur de VOTRE féminin!

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Bienvenue!

9 mois…

9 mois pour construire, bâtir, créer, modeler, façonner…

9 mois à réfléchir, attendre, se projeter, rêver…

9 mois si longs… et pourtant si vite passés…

Comme vous, chères mamans, il nous aura fallu 9 mois pour faire naître ce projet…

Vous informer, vous conseiller, vous faire découvrir de nouvelles choses… Voilà nos envies à travers ce site… Nous souhaitons vous accompagner tout au long de votre parcours de future maman, sur le long chemin de la parentalité, mais aussi dans toutes les étapes de votre vie de femme.

Bien sûr, petit projet deviendra grand… au fil des mois le site grandira, s’étoffera, et essaiera de répondre au mieux à vos attentes!

Bonne lecture

                                                                                                               Céline & Emilie